Cet ouvrage se veut à notre image à tous, à l’image de nos universités, de nos académies et de nos collectivités, un serviteur de la mémoire. Il souhaite contribuer modestement à poser un jalon comme une sentinelle qui est fidèle au passé et qui éclaire l’avenir. Il témoigne d’un repli, celui de l’Université de Strasbourg à l’Université de Clermont-Ferrand en 1940, et d’un accueil.
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Il témoigne de la plus grande rafle que le monde universitaire ait connue, le 25 novembre 1943. Il témoigne de valeurs que nous portons collectivement, d’une mémoire à transmettre et d’une tradition humaniste. Il témoigne de ce qu’impliquent les valeurs que ces deux universités vivent et portent en témoignage. Il rappelle en quoi les valeurs éminentes duelles de résistance et de résilience sont notre identité ; elles vivent au plus profond de nous-mêmes, nous qui sommes les héritiers de nos prédécesseurs étudiants et universitaires de Strasbourg et de Clermont-Ferrand. Une conviction anime cet ouvrage : nous sommes les artisans de notre résilience et parce que nous saurons conserver notre mémoire résistante, parce que nous n’oublierons pas nos maîtres et nos camarades des heures sombres comme ceux des heures ensoleillées et rayonnantes nous voulons résolument résister et transmettre les valeurs qui nous fondent. : 4e de couverture