La 4e de couv.
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indique : "L'artiste ne saurait être l'unique auteur de son oeuvre, ne serait-ce que parce qu'il peut difficilement éviter d'avoir recours à des compétences qui lui sont généralement étrangères - qu'il s'agisse de savoirs traditionnels comme la gravure, ou des apports de nouvelles technologies telles que le numérique, la robotique ou l'intelligence artificielle. Comment les artistes vivent-ils ce partage des compétences ? La réflexion porte sur le processus de collaboration et de réalisation de trois oeuvres singulières, signées respectivement Miquel Barceló, Eduardo Kac et Céleste Boursier-Mougenot - dont la notoriété dans le domaine de l'art contemporain international est acquise. S'ils reconnaissent un certain partage des tâches, de nombreuses questions, cruciales, se posent néanmoins : en quoi ces collaborations contribuent-elles à réorienter le projet artistique ? Peuvent-elles aller jusqu'à une redéfinition de celui-ci ? Comment les artistes vivent-ils cet empiètement sur leur prérogative d'auteur ?... On voit poindre ici le problème de la paternité de l'oeuvre, même si les artistes sont bien peu enclins à en partager l'autorité."
