La 4e de couv. indique : Depuis six ans, je vois chaque matin le soleil se lever sur le mont Sion. Mes enfants le saluent en hébreu sans qu’il s’en étonne, ils courent sur les dunes d’Ascalon à la poursuite du serpent des vignes et du petit chacal de printemps. Toute vie, toute poésie, ne sont que remontée vers l’origine inexistante.
[voir la suite]
L’averse de l’aube sur Jérusalem, aujourd’hui, est aussi proche, aussi insaisissable, que la pluie de campagne, jadis, en Alsace. Jamais je n’ai quitté ma patrie. Jamais je n’y parviendrai.