Cet ouvrage se propose d'établir un dialogue entre tous les types de ruines, celles du passé le plus lointain jusqu'aux traces les plus récentes. Il investigue autant les traditions multiséculaires, qui ont permis en Occident et en Orient l'apparition d'une culture des ruines monumentales devenue dominante, que celles des sociétés qui ignorent la notion de monument.
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Il tente d'organiser un dialogue entre la forme des ruines et leurs représentations dans les arts d'Orient et d'Occident. Il s'intéresse à toutes les formes de pratiques des ruines, qu'il s'agisse de la collecte de fragments d'activités humaines sur et dans le sol, de l'aménagement d'espaces naturels à des fins mémorielles ou cultuelles, ou encore de la construction d'édifices comme les mégalithes, les pyramides et les ouvrages d'art des grands empires. Il confronte les ruines du passé avec le travail des artistes contemporains qui puisent dans le lexique des ruines le questionnement de nos sociétés. Il interroge notre résilience face aux catastrophes de la nature et aux guerres dont les traces sont autant de balafres qui défigurent les paysages. (4e de couverture)
